Bilan Ca Sirk à Mardin 2015

Nom du projet: « Ça Sirk à Mardin ».
Dates du projet: 15 octobre 2015 – 20 janvier 2016.
Porteurs du projet:

  • The Serious Road Trip – Connexion humanitaire bisontine (Besançon- France), représenté par Pierre-Yves SECRETANT et Çigdem  GÜNDÜZ.
  • Berlin Lacht (Berlin-Allemagne) représenté par Thomas PLATNNER.

Partenaires en Turquie:

  • Mardin Gençlik ve Kultur Evi (Maison de la culture et de la  jeunesse de Mardin).
  • Her Yerde Sanat Dernegi (Association « La culture partout »).
  • Mardin Muzesi (Musée de Mardin).

Présentation du lieu et objectifs du projet:

Mardin est une ville située dans l’est de la Turquie, à 20 km de la frontière syrienne. Cité historique, elle a de tout temps accueilli en son sein différentes minorités qui vivent encore aujourd’hui en relative harmonie.
Majoritairement kurde, la population est en effet très mixte: assyriens, arméniens, arabes et turcs. La population a cependant vu sa situation évoluer ces dernières années du fait de la guerre en Syrie.
De très nombreux réfugiés syriens et irakiens sont aujourd’hui présents sur son territoire. Deux camps de réfugiés se situent dans sa province et de nombreux villages accueillent les populations fuyant le conflit.
A cela s’ajoute la situation actuelle en Turquie. Le gouvernement turc de Erdogan a depuis cette année repris l’offensive contre le mouvement du PKK, indépendantistes kurdes, considéré comme organisation terroriste. En résulte de violents affrontements dans la région entre l’armée turque et des bandes armées kurdes.
De nombreuses villes sont ainsi placées sous les tirs nourris des affrontements et de nombreux civils sont ainsi exposés à cette recrudescence de violence qui a déjà fait plus de 500 victimes.

L’association The Serious Road Trip de Besançon travaille depuis maintenant trois années dans la région de Mardin. Trois projets ont déjà eu lieu en collaboration avec la Maison de la Jeunesse et de la Culture (Mardin Gençlik ve Kültür Evi).
Deux cessions de formation à la pédagogie des arts du cirque pour jeunes adultes ont été dispensé à Mardin et une en France, où les jeunes nous ont rejoint durant 10 jours.
Un projet plus important a eu lieu aussi en  juillet-août 2014. The Serious Road Trip est venu avec son chapiteau et son poids lourd rempli de matériel de cirque et équipement scénique afin de proposer des ateliers aux enfants de Kiziltepe et apporter un soutien technique et artistique au festival des arts de rue de Mésopotamie.

Dans la continuité des ces interventions et afin de pérenniser le projet, nous avons décidé de nous rendre une nouvelle fois à Mardin.

Le constat a été fait que dès que l’équipe du Serious partait la dynamique sur place retombait et que les activités s’arrêtaient.
Les cessions de formation pédagogique auprès des jeunes n’ont pas suffit à  la mise en place d’ateliers hebdomadaires à la Kültür Evi; le matériel donné n’a pas été utilisé régulièrement, le festival de rue organisé tous les ans par la maison de la culture a été annulé cet été.
Face à ce constat un peu décevant, nous avons imaginé un projet sur le plus long terme afin d’identifier les raisons de ce « non-dynamisme »; mettre en place des ateliers hebdomadaires avec des enfants au sein de la Kültür Evi avec en parallèle une formation pédagogique pour jeunes adultes.
A cela s’ajoute une volonté de rencontrer de nouveaux partenaires sur place en vu d’une éventuelle collaboration et d’ intervenir auprès des réfugiés présents sur place.

Nous pensons pour cela que trois mois serait une durée qui nous permettrait de relancer la dynamique et d’évaluer la possibilité de continuer nos interventions dans cette ville.

Le projet Ça Sirk à Mardin 2015 découle de ce constat. Deux membres du Serious de Besançon, Pierre-Yves SECRETANT et Çigdem GUNDUZ, se sont associés avec une association berlinoise – Berlin lacht. Ils ont travaillé en collaboration avec Thomas PLATNNER, clown berlinois qui organise annuellement un festival de rue à Berlin.
En juillet 2015, nous avons crée un stand lors de ce festival afin de collecter des fonds pour le projet. Ceci nous a permis de pouvoir nous déplacer sur cette longue période; nous avons grâce à cela payé nos mutuelle santé, la nourriture, les fournitures sur place (couvertures, ustensiles de cuisine…) . Le Serious à quant à lui proposé de payer les billets d’avion, le loyer sur place, ainsi que le matériel circassien que nous avons acheté sur place. Nous avons aussi collecté un peu de matériel de jongle afin de compléter le matériel que nous avions laissé lors de nos précédents projets.
Thomas a aussi exprimé sa volonté de faire parti du projet sur place, afin de proposer ces compétences techniques et des ateliers clown.

Déroulement du projet :

Dès notre arrivée le 15 octobre, nous retrouvons Yusuf, le directeur de la Gençlik ve Kültür Evi avec lequel nous avons mené nos précédents projets.
D’emblée il est question des camps de réfugiés dans lesquels nous n’auront pas le droit de rentrer, vu la situation politique actuelle en Turquie.
Nous décidons ensemble de mettre en place des ateliers pour enfants au sein de sa structure. Pour cela, il nous met en relation avec son cousin, Çetin, qui est professeur dans une école proche de la Kultur Evi, Mehmet Akif Ersoy Ilkögretim Okulu.
Le lendemain, une centaine d’enfants  ayant entendu parlé du projet se présentent afin de voir de quoi il s’agissait vraiment. Après une brève présentation de ce que nous voulions mettre en place et après quelques jeux de présentation, près de 70 enfants de 9 à 12 ans s’inscrivent afin de suivre les ateliers.
Nous décidons de créer 3 groupes auxquels nous proposons 2 ateliers de 2h30 par semaines.
A cela, nous décidons de mettre en place pour les Jeunes (+de 16ans) une formation pédagogique autour des arts du cirque, une formation technique et une formation acting clown, 4 soirs par semaine.
Enfin, tous les vendredis Open training ouvert à tous. Voici donc notre programme pour la Kültür Evi.

Nous avons proposé lors des ateliers pour enfants des séances afin d’établir une cohésion de groupe, de développer les capacités de concentration, d’écoute et de motricité. Pour cela nous avons utilisé de nombreux jeux, ainsi que plusieurs des disciplines du cirque, à savoir le jonglage, l’équilibre sur objet, l’acrobatie et l’expression.
Au matériel, déjà présents sur place, nous avons ajouté une donation en matériel de jongle de l’association berlinoise Die Katakombe, et réalisé sur place un matelas d’accro, des tissus, des balles, des houla-up.
L’effectif sur la période est resté stable autour de 50 enfants, un peu moins à la fin en raison de conditions météorologiques assez hivernales.
Les ateliers ont rencontré un bon succès du fait de la participation régulière des enfants et de leur progression dans les différentes techniques circassiennes et dans leur capacité à travailler ensemble.
A la fin du projet, nous avons créé avec eux un spectacle qu’ils ont présenté dans une école du quartier. Beaucoup d’émotion et de liens crées avec ces enfants…

Durant cette période, nous avons aussi mis en place des ateliers de formation pour jeunes adultes dans la continuité des projets précédents. Nos craintes de ne pas revoir nos anciens se sont avérés exactes: seulement 2 jeunes des précédentes formations sont encore sur place et ils n’ont pas vraiment mis en place d’ateliers, ou de spectacles en lien avec ce qu’ils avaient appris. Nous reprenons ainsi presque à zéro ce volet-ci; à savoir trouver des jeunes intéressés d’apprendre la pédagogie des arts du cirque et de la mettre en œuvre ici.
Nous avons crée pour cela 4 créneaux par semaine, à savoir une formation pédagogique afin de présenter les différents aspects de la « péda » circassienne et savoir comment monter un atelier avec différents publics ; une formation technique afin d’apprendre et de maîtriser les différentes disciplines et enfin une formation Acting clown plus tournée autour des aptitudes du spectacle. Nous avons ainsi travaillé avec une dizaine de jeunes qui ont suivis nos ateliers.

Tous les vendredis enfin nous avons mis en place des ateliers ouverts, mettant à disposition le matériel à tous ceux qui voulaient s’essayer aux différentes disciplines. Environ une vingtaine d’enfants et de jeunes furent présents à chaque session.
En parallèle à cela, nous avons fait part de notre volonté de rencontrer d’autres acteurs sociaux avec lesquels il serait possible de développer un partenariat lié à notre activité.

Ainsi dans un premier temps nous avons fait la rencontre de Savas et de Filiz qui travaillent au Musée de Mardin. Le directeur du Musée a en effet depuis quelques années mis en place des activités sociales au sein de sa structure afin de dynamiser les rencontres et les liens de voisinage. Pour cela, ils proposent différents ateliers autour du théâtre, de la couture, des marionnettes, des arts plastiques, de l’archéologie et sont ouverts à toutes perspectives.
Nous avons donc proposé notre aide en vue d’une manifestation qu’ils organisaient pour la journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre. Nous avons décidé de rejoindre la parade qui allait traverser toute la vieille ville et de créer un costume pour un échassier. Nous avons ainsi travaillé tous les soirs durant 10 jours afin de construire un costume et prêter la main pour leur décor.
La parade a regroupé environ 500 personnes et s’est très bien déroulée.
Lors de cette collaboration avec le musée, il a été évoqué pour des actions futures de mettre en place un atelier d’échasses et peut être des ateliers cirques pour personnes handicapées.

Deuxième rencontre, Serdal et Pinar, qui sont les co-directeurs de l’association « Her Yerde Sanat Dernegi » (L’Art Partout).

Nous avions déjà entendu parlé de cette association lors de nos précédents projets, mais les responsables de la Külür Evi avec laquelle nous travaillons sont en froid avec eux depuis un projet qu’ils ont mené en commun et qui s’est mal terminé. Depuis, ils ne veulent plus travailler ensemble et il était difficile d’envisager un partenariat avec eux.

Cependant, nous avons décidé de leur rendre une visite afin de nous faire une opinion par nous même et de voir ce qu’ils avaient mis en place.

Her Yerde Sanat Dernegi est une association composée de volontaire qui a pour objectif d’apporter l’art au plus grand nombre. Le nom de l’association signifie que l’art peut être partout et doit être accessible pour tous. C’est pour cela que la plus grande partie des activités qu’ils organisent se concentre dans la rue, avec le voisinage et dans les villages.
Depuis 2011, ils organisent plusieurs événements, projets, ateliers et festivals à et autour de Mardin au profil des communautés locales et spécialement des jeunes et des enfants. Ils travaillent aussi en parallèle avec les réfugiés, en menant des interventions dans les camps et par la formation de jeunes au sein de leur structure.

Étrangement proche des activités et de l’éthique du Serious me diriez-vous? Pour cela, nous avons décidé d’ouvrir une collaboration avec eux tout en ménageant les rancunes très vives qui émanent de la Kültür Evi.

Nous avons donc participé à une session de formation avec des jeunes réfugiés Yezidis, minorité kurde irakienne, constamment persécutée par l’état Islamique; dont beaucoup de membres ont trouvé refuge aux environs de Mardin. Ateliers jongle et expression et échange avec nos jeunes de la formation pour adulte. Nous avons travaillé avec eux durant une semaine.
De plus, nous avons collaboré aux dernières étapes de création de spectacle avec les  jeunes de cette association (retours, conseils artistiques et techniques).

  Bilan et perspectives:

 Intervention auprès de la Gençlik ve Kültür Evi:
Tout d’abord, les ateliers avec les enfants, dont nous sommes dans l’ensemble assez satisfaits. Les effectifs sont restés assez stables et nous avons trouvé que les enfants avaient fait d’énormes progrès tout au long du projet.
De réputation assez difficile, ils ont réussi à trouver une dynamique de groupe, où chacun a plus ou moins trouvé sa place. Nous avons constaté de réels progrès dans la concentration, la discipline, la créativité et une super aptitude à travailler seuls durant les temps libres.
Ils ont porté un réel intérêt à l’activité cirque, cela s’est ressenti par un changement de comportement; d’une attitude assez violente et assez hiérarchique, nous avons vu la mise en place d’un esprit d’entraide, d’un respect de l’autre, de son travail et du matériel.
A travers les différents exercices et jeux, nous avons pu voir que les enfants prenaient réellement confiance en leur capacité d’apprendre quelque chose dans le respect de sois-même et des autres. Chacun a trouvé sa place dans une discipline minimum, et nous avons trouvé qu’ils éprouvaient de plus en plus de joie de travailler ensemble, ce qui c’est traduit par moins de violence et de conflit, ce qui n’était pas gagné au début des ateliers. À la fin de la période, ils ont même commencé à prendre des décisions d’organisation, proposaient ce qu’ils voulaient faire.
Pour le spectacle de fin, ils ont pris un maximum de plaisir à montrer ce qu’ils avaient appris; ils s’encourageaient les uns les autres; bref un grand moment d’émotion.

Cependant, nous avons trouvé qu’il était assez difficile de travailler avec des groupes de 20 du fait que les jeunes de la formation ne nous ont pas beaucoup aidé. Nous pensons que la progression aurait été meilleures avec de plus petits groupes (max.15 enfants).

Le lieu de la Kültür Evi se prête assez bien pour faire ce type d’atelier quand les conditions météorologiques permettent de travailler dehors et dedans. La salle est un peu juste quand tout le groupe est dans la petite salle. Nous pensons que la place pourrait être plus attractive, plus propre et plus décoré.

Nous regrettons aussi que les jeunes de la Kültür Evi ne nous ont pas beaucoup aidé pour les ateliers, nous comprenons les impératifs de l’école, mais bon les week-end…

Nous aurions aussi souhaité avoir un peu plus de disciplines, un fil d’équilibre, boules, les aériens, car il est parfois un peu monotone de se limiter à la jongle et à l’accro; avoir plus d’agrès nous aurait permis d’être peut-être plus « attractifs » et nous auraient permis de développer d’autres compétences chez les enfants.
Le fait d’avoir de plus petits groupes, nous auraient imposé de créer plus de créneaux horaires, ce qui était difficile du fait que nous faisions une activité extra-scolaire et donc limité aux après-midi.

Nous avons trouvé que le créneau de l’entraînement ouvert, une fois par semaine, était super. Il a permis aux enfants d’approfondir leur technique, pour ceux qui n’étaient pas inscrits sur les listes de pouvoir participer, parfois nous en avons inscrit certains des plus motivés. Ce fut un moment assez conviviale, auquel parfois les adultes ont participés.

Nous restons cependant assez pessimiste sur le fait que les jeunes continuent des ateliers à la maison de la culture; nous avons insisté sur la nécessité d’au moins continuer l’atelier ouvert afin que le « matos » ne dorme pas jusqu’au prochain projet…

 La formation des jeunes de la Kültür Evi.
Nous avons travaillé à la formation pédagogique avec une dizaine de jeunes de 18 à 25 ans. Nous avons trouvé que la discipline, la ponctualité n’était pas au top, la présence parfois irrégulière; même si avec le temps le groupe s’est agrandi et que la motivation des nouveaux était plus grande. Certains ont de bonnes aptitudes pour travailler avec les enfants, mais nous ne savons jamais s’ils vont continuer après notre départ.
Nous pensons que le projet d’été a été plus effectif pour la formation et la mise en pratique lors des ateliers; les jeunes ne nous ont en effet pas beaucoup aidé lors des ateliers ce qui peut s’expliquer en partie par leurs cours et les périodes d’examens.
Cependant pour le spectacle de fin, ils nous ont  apporté un bon coup de mains.

Nous sommes conscients que nos objectifs de former une « relève » est ambitieuse et que c’est un travail de longue haleine. Beaucoup furent motivés pour venir à chaque fois, et ont compris l’intérêt de la pédagogie du cirque à des fins socio-éducatives; mais les conditions de vie dans l’est de la Turquie, ne leur donne peut-être pas assez de temps et il est parfois difficile d’envisager de s’investir plus dans cette pratique.
Le bilan de ces trois années de formation est un décevant; seulement 2 jeunes sont encore présents à la Kültür Evi et l’institution n’a pas vraiment mis en place quelque chose qui permettrait à l’activité de perdurer. Nous restons cependant motivés à continuer de travailler avec les jeunes sur place. À force de persévérance…

La Kültür Evi propose beaucoup d’activités, et nous trouvons parfois que leur énergie
se perd un peu dans beaucoup de direction. Peut-être pour cette raison quelque chose manque pour avoir un réel dynamisme avec l’activité cirque.
Nous trouvons qu’il y a parfois un problème d’atmosphère qui se traduit par un manque de dynamisme, d’optimisme; la qualité des rapports humains est parfois un peu trop, à notre goût, patriarcal avec parfois un manque d’ouverture d’esprit.

Nous exprimons la volonté de continuer avec eux tout en ouvrant notre activité à plus de partenaires. Pour la formation des jeunes, nous avons envie de mélanger avec ceux de Her Yerde Sanat…

Yusuf, nous a fait part de sa volonté de créer un grand projet autour des arts du cirque regroupant toutes les maisons de la culture du Grand-est turc. Il serait motivé de créer  un projet à long terme de formation avec la création d’un lieu itinérant, nous lui avons suggéré la possibilité d’un dôme géodésique, structure moins contraignante qu’un chapiteau.
Il doit faire le dépôt de son projet et pour cela, nous lui avons proposé notre aide s’il a besoin de plus d’informations… Nous trouvons que cela est un point très positif et qu’il est nécessaire de le soutenir dans cette démarche; maintenant reste à voir si ce projet sortira réellement de terre…

Les rencontres :

Her Yerde sanat est une association avec qui nous avons beaucoup accroché, humainement et par rapport leur activité et leur dynamisme.
Ils ont réellement une énergie positive, dépense beaucoup de temps à développer une activité qui a pour but de toucher un maximum de personnes. C’est un groupe qui nous a parut très ouvert d’esprit avec des objectifs qui se rapprochent beaucoup des nôtres.
Ils ont une réelle activité de formation, de travail avec les réfugiés et ont réussi à créer de nombreux partenariats avec l’Irak, la Syrie et de nombreux cirques européens.

Nous avons la volonté de créer un partenariat avec eux et de continuer à soutenir leur effort, tout en ménageant notre partenariat avec la Kültür Evi.

Le Musée de Mardin, nous a laissé aussi une très bonne impression. Les travailleurs sociaux présents sur place nous ont beaucoup plu par leur dynamisme et leur volonté de créer une maximum d’activité. Ils nous ont fait part de leur volonté de mettre en place des ateliers cirque pour les enfants du voisinage et aussi ont montré un intérêt afin que nous mettions en place des ateliers pour des personnes handicapées avec lesquels ils proposent déjà des ateliers culturels.

Pour conclure, nous pensons que ce projet de 3 mois, nous a permis d’avoir une vision plus globale des attentes, du fonctionnement des structures sur place. Ils nous a été possible de rencontrer d’autres groupes et de prendre le temps de faire leur connaissance.

Cela nous permettra par la suite de réorienter nos objectifs tant en matière de collaboration que de formation. Nous souhaitons vivement renouveler ce type de projet afin de continuer de travailler auprès des populations de l’Est de la Turquie.